Nawell Dirou, jeune fille souriante et dynamique m’a accordée une interview lors d’un week-end organisé par l’association Omar-Le-Chéri. En 2007, lors d’un atelier Tand’M, elle s’est mise dans la peau d’une journaliste l’espace d’une semaine et a découvert comment faire un journal, de la première ébauche jusqu’à la finalisation…
Nawell Dirou est une adolescente âgée de 16 ans bientôt. D’origine Franco-marocaine, cette élève résidant à Vitry-Sur-Seine dans le Val de Marne (94) a participé il y a maintenant plus de deux ans à la rédaction d’un journal grâce à l’association Omar-Le-Chéri. A présent, elle étudie les Sciences économiques et sociales en classe de seconde générale au lycée Guillaume-Appollinaire à Thiais (94). Elle souhaite se préparer aux épreuves difficiles d’un BAC Littéraire. Cette étudiante aux activités variées aime se dépenser sortir, écouter de la musique… Auparavant elle pratiquait la Gymnastique rythmique sportive (GRS), elle a joué du piano pendant quatre ans, pratiqué la natation et l’escalade. « J’aime bouger ! » confie-t-elle en souriant. L’envie de découvrir et de se dépenser encore plus l’ont amenée à participer au projet proposé par Omar-le-Chéri.
A l’époque de la rédaction du journal, elle était collégienne à l’établissement Gustave Monod en classe de quatrième, elle était donc âgée de quatorze ans. Nawell en garde un bon souvenir, c’est d’après elle une expérience enrichissante et intéressante. Cette semaine de découverte lui a permis d’élargir son champ de vision au domaine du journalisme. A cette occasion, elle a pu visiter en exclusivité la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration (CNHI). Pour la rédaction du journal, Nawell et d’autres ont été encadrés par trois journalistes, Victor, Hicham et Chrystel. Elle a de cette manière eu l’opportunité d’être au contact de professionnels du métier. Monsieur Berthon et monsieur Martin, professeurs d’histoire et de géographie, ont également participé à l’encadrement de l’atelier.
Mokobe par téléphone
Je lui ai demandé si elle aimerait exercer la profession de journaliste. « Why not!!* », m’a-t-elle répondu en s’esclaffant. Elle a appris, lors de cette brève initiation d’une semaine, en quoi consistait ce métier. Avant l’intervention de l’association, elle ne pensait pas un jour pouvoir rédiger un article structuré de A à Z. Cela lui a apporté beaucoup : s’exprimer avec aisance ou savoir baliser le terrain du sujet abordé, un atout essentiel à présent. Le fait d’être informée constamment du monde qui l’entoure et les déplacements à l’étranger l’intéressent. Cela dit, la psychologie et les métiers du secteur touristique la passionnent également depuis longtemps.
Revenons à cette semaine intensive. Le sujet abordé et imposé concernait l’immigration d’où sa visite au CNHI. Ce sujet était vaste, il s’agissait de parler de l’immigration dans tous les domaines, aussi bien sportif que musical. Pour son article elle a interviewé par téléphone Mokobe du 113 (chanteur d’un groupe de rap). Elle n’a malheureusement pas pu le rencontrer en personne.
Suite à cette participation elle a été invitée à participer à un autre atelier proposé par Omar-le-Chéri, le temps d’un week-end. C’est là que je l’ai rencontrée. La soif de rencontres et la curiosité l’ont poussée à y participer. Elle s’attendait plus ou moins à un week-end comme celui-ci notamment dans l’organisation cela dit elle pensait que l’effectif des élèves serait plus important. « C’est préférable ainsi, car nous nous connaissons tous… » Effectivement un groupe sympathique et convivial s’est mis en place et des liens se sont tissés. Et si c’était à refaire ? « Je recommencerai ! »
Ouanissa Mellouk
*why not: pourquoi pas.
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