Linda, jeune lycéenne de 15 ans, cheveux bouclés châtains, yeux marrons, assez discrète, projette son avenir dans la médecine générale. Elle a fait la connaissance de l’association d’Omar le Chéri lors d’un atelier Tand’M au collège Gustave Monod de Vitry organisé par son professeur d’histoire. Linda faisait partie d’une dizaine d’éléves selectionnés. Elle a ainsi pu écrire un article sur l’immigration, en binôme avec une amie, une présence bénéfique pour cette jeune fille réservée.
Qu’as-tu pensé de l’atelier Tand’M dans ton collège ?
L’expérience a été très sympa et positive, j’ai pu découvrir une partie du métier de journaliste et c’était trés enrichissant.
Quel a était le sujet de ton article ?
Sarah, qui travaillait avec moi, a eu l’idée dans un premier temps de parler des Non scolarisés antérieurement (NSA). Et on a voulu parler aussi des non francophones.
Pourquoi avoir choisit ces sujets? Quelles étaient vos motivations ?
Ce sont des sujets dont on ne parle pas beaucoup, peu de gens connaissent l’existence des NSA, ce sont le plus souvent des personnes qui n’habitaient pas en France avant et ont parfois du mal à s’exprimer.
Qui est-ce que tu as rencontré pour tes interviews ?
J’ai rencontré différents élèves NSA, on leur a posé des questions sur leur adaptation en France, dans leur scolarité, leur intégration quoi. Ensuite, avec Sarah, on s’est partagé le travail : elle a rédigé l’article sur la NSA et moi sur les non francophones. J’ai eu l’occasion de rencontrer Rachida Kkatim, une bénévole dans une association franco-algérienne «Ensemble pour l’avenir». Elle s’occupe d’aider les personnes à trouver du travail, un logement, de la nourriture, ce genre de chose. C’est une personne qui parle très facilement, qui déviait parfois (rires), mais qui a été très coopérative.
Après ces interviews as-tu gardé contact avec ces personnes ?
Pour les personnes de la NSA, oui . L’année suivante avec mes camarades de classe on allait les aider une fois par semaine pour leurs devoirs, pour leur expliquer des choses qu’ils n’avaient pas forcément compris. Pour Rachida, je n’ai pas eu d’autre contact.
Qu’est ce qui était le plus difficle pour rédiger ton article ?
Cet atelier a duré une semaine, on n’allait pas en cours, on s’occupait uniquement de ça. Les interviews n’étaient pas trop difficiles, mais la mise en forme (rires) c’était autre chose ! Mais on était bien encadré, mes différents professeurs nous aidaient à corriger les fautes d’orthographe, la mise en page et Victor, secrétaire de l’association Omar le chéri, nous a donné beaucoup de conseils.
Et ta timidité ?
(Rires) Pas grand chose, j’ai toujours du mal à aller vers les autres surtout si je ne les connais pas. Mais ça reste néanmoins, comme je l’ai déjà dit, une très bonne expérience que je referais même sans la présence de mon amie. Pourtant, je n’aime pas être seule (rires).
Propos recueillis par Souad Ben Ahmed
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